Neuf randonneurs n'ont pas craint le vent qui souffle entre 60 et 70 km/h, même si la température est douce. Au départ, le président doit remplacer un pneu entaillé quelques jours plus tôt par un gros éclat de verre. Dès la sortie de l'agglomération le groupe s'organise afin de lutter au mieux contre les assauts d'Eole, restant bien compact jusqu'au pied de Merckeghem où s'effectue la pause dans un petit estaminet bien flamand. Les quatre joueurs de cartes déja présents lors d'un précédent passage dans l'établissement semblent ne pas avoir bougé.
Le retour avec le vent latéral est un peu difficile, mais la solidarité joue à plein.
Au départ, pour le groupe familial, huit grognards et une cantinière qui savent qu'Éole ne leur fera pas de cadeau, ils seront tous à l'arrivée avec un parcours respecté. La première partie du trajet est un combat contre le vent contraire et les rafales mais si la vitesse n'est pas terrible, la cadence et le moral sont bons. Le retour est plus agréable et les tenues ne sentent pas le moisi. (GM)
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